Dvorák - Liszt : symphonie n°9 - bénédiction Dieu dans la solitude / transcriptions pour orgue

La plus connue des grandes Symphonies romantiques de la fin du XIXe siècle est jouée sur un orgue historique prestigieux aux couleurs orchestrales inimitables. Un des plus beaux instruments de Suisse, d’une rare souplesse et d’une infinie palette de nuances, est au service de cette oeuvre qui prend racine dans des thèmes magnifiques de simplicité. L’efficacité de ceux-ci tient sans doute à leur origine populaire et à la manière généreuse dont le compositeur Anton Dvorák les apprête. L’oeuvre pour piano de Franz Liszt prend une dimension nouvelle là aussi : il y a chez ce compositeur une part de sa pensée qui va vers l’orchestre et une autre vers le piano.  Outre ces deux réalités, Jean-François Vaucher a voulu, grâce à l’orgue d’une part et à l’ambiance particulière de cette église réverbérante d’autre part, mettre en lumière la substance « spirituelle » de cette musique. En effet où, mieux que dans une église, peut-on trouver la « bénédiction de Dieu » dans nos solitudes ?...